#Genèse d'une reconversion

“Il était temps!” diront mes amis.
Si je suis resté enseignant dans l'Éducation Nationale si longtemps, c'est que je ne les avais jamais vraiment écoutés. L'objectif de ce post n'étant pas de vous faire part de mes 19 années de passionnantes périgrinations, je me contenterai de dire que j'ai choisi l'enseignement par pragmatisme plus que par vocation. En soi, c'était une erreur.
Le moment est venu, donc, de quitter l'enseignement et de se tourner vers le développement informatique à plein temps. Pour le moment, rien n'est fait. Je suis encore en poste, je corrige des copies, j'anime des cours... Mes collègues, ma hérarchie et mes élèves ne savent rien de ma décision. Le temps viendra.
J'ai l'intention de venir ici faire le point régulièrement, partager mes réflexions sur cette transformation, à la fois pour me permettre de formaliser mon évolution, mais aussi pour donner un coup de pouce à d'autres qui seraient dans une situation analogue.
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Voici un rapide tutoriel pour utiliser l’appli electron développée pour accéder à Mastodon. Je me concentre sur Linux/Ubuntu, car c’est le système que j’utilise. Néanmoins, il suffira probablement d’adapter ces étapes à votre environnement (Windows, MacOS, autres distributions Linux) pour pouvoir l’utiliser sur ces plateformes.
Ce tutoriel concerne la version 0.2.1.
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Tout le monde en parle. Bon, pas tout le monde, OK, mais pas mal de monde, en fait. Depuis quelques jours, les journaux spécialisés dans le numérique et les réseaux sociaux publient des articles qui vantent les mérites de Mastodon, ce réseau social qui semble vouloir faire de l’ombre à Twitter. Même France Info en a parlé.
Il y a quelques mois, j’ai vu apparaître sur Hacker News un post du créateur de Mastodon. Il nous invitait à tester et rejoindre le petit réseau social qui, selon lui, avait les armes pour offrir une alternative crédible à Twitter.
C’est ce que j’ai fait. Mais à l’époque, pas d’appli Android digne de ce nom, peu de monde sur les serveurs… Ca me faisait penser à Twitter à ses débuts, avec une timeline mondiale qui défilait, mais personne que je connaisse. Après deux ou trois toots, j’ai oublié, en me disant que ce service web finirait par avoir la même destinée que App.net.
Mais ces derniers jours, voyant que la hype prenait forme en France, j’ai décidé de m’y remettre. Et mine de rien, il y a de plus en plus de monde, les applis Android (et iOS) sont utilisables, et la communauté semble ouverte, conviviale et désireuse d’aider ceux qui débutent.
Ce qui (me) frappe, surtout, c’est la très forte présence francophone. Du coup, je me suis demandé pourquoi ça nous plaisait bien, à nous, les frenchies.
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Cela fait quelques mois que je suis de près le développement d'un langage informatique qui a fait son apparition il y a quelques années déjà : Crystal.
Je suis vraiment un grand fan de code. Au point parfois de regarder mon IDE en me disant : “c'est beauuuuu...” Mais du coup, mon côté esthète me pousse vers des langages dont la syntaxe est fluide, concise et intuitive. C'est cette envie de joli code qui m'a poussé à abandonner PHP, ses $variables, ses –> et ses ; en fin de ligne. Beuark. J'ai aussi longtemps snobé le Javascript, pour à peu près les mêmes raisons, même s'il est difficile de s'en passer ! Il a été sauvé quand j'ai découvert SandardJS et appris que les points-virgules du Javascript étaient optionnels, car oui, je suis point-virgule-phobe et je l'assume. Je peux désormais lire mon code Javascript sans être pris de spasmes.
Je suis tombé dans le Ruby il y a une grosse dizaine d'années, en pleine hype Ruby on Rails, attiré par ces tutos qui montraient comment monter un blog en 3 minutes 27 chrono. J'ai appris à dompter la bête au fil des ans, et j'ai appris à apprécier l'expressivité de ce langage. Cette flexibilité, elle vient du fait que Ruby propose plusieurs manières de faire la même chose. Ce langage ne contraint pas le développeur dans un mode de pensée unique, il le laisse libre de s'attaquer à un problème de la manière qui lui semble la plus adaptée. C'est ce qui donne Ruby cette impression d'être un langage informatique lisible par les humains.
Mais Ruby a ses limites.
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